Les matériaux biosourcés
Les matériaux biosourcés sont issus de la matière organique renouvelable (biomasse), d’origine végétale ou animale comme : la fibre de bois, la paille, le lin, le chanvre, le coton, la terre, le liège, la paille de riz ou la laine de mouton... La ouate de cellulose (faite de papiers recyclés) s’apparente également à cette catégorie.
Chez Saint-Aubin-Renov, nous utilisons principalement la fibre de bois (laine de bois), la ouate de cellulose et le chanvre (laine ou béton de chanvre)
Des performances thermiques et hygrothermiques
Pour le confort d’hiver, les matériaux biosourcés ont des résistances thermiques (R) équivalentes aux matériaux d’origine minérales par exemple, et donc des performances équivalentes l’hiver.
Concernant le confort d’été, grâce à leur densité et leur capacité thermique massique élevée, ils ont un très bon déphasage (Temps de transfert des calories d’une face d’un matériau vers l’autre face. Capacité du matériau à ralentir la pénétration de la chaleur) qui permet de limiter la pénétration de la chaleur l’été.
Ils sont également naturellement respirants et hygroscopiques, ce qui permet de réguler l'humidité de la maison, et ainsi d’améliorer la sensation de confort (En effet, 19°C dans un air sec est plus confortable que 22°C dans un air humide, et le besoin en chauffage s’en trouve grandement diminué).
Cette caractéristique les rend aussi plus stables dans le temps que des matériaux synthétiques.
Les matériaux biosourcés offrent aussi d’excellentes propriétés acoustiques, souvent supérieures à celles de leurs homologues conventionnels.
Des matériaux qui contribuent à la salubrité de la maison
Issus de ressources naturelles, les matériaux biosourcés sont réputés pour offrir une grande qualité d’air intérieur. Leur seuil d’émission de composés organiques volatils (classe A+ en général) est inférieur à la classe européenne la plus exigeante et certains ont même des capacités dépolluantes.
Leur qualité hygroscopique permettent également de réguler l’humidité dans la maison et la rendent ainsi plus saine et plus salubre, échappant aux moisissures et champignons par exemple
Des matériaux fiables, validés techniquement
Les matériaux biosourcés répondent aux mêmes standards de qualité que tous les autres matériaux de construction : ils sont soumis aux mêmes cadres normatifs et réglementaires. À ce titre, les isolants biosourcés disposent généralement d’avis techniques, et un grand nombre d’entre eux bénéficient de la certification Acermi qui garantit leur performance thermique. Concernant la règlementation environnementale, bon nombre de produits biosourcés possèdent désormais une fiche de déclaration environnementale et sanitaire (FDES) vérifiée (tierce partie indépendante), se positionnant favorablement pour la RE2020.
Une réponse durable aux pénuries et à l’épuisement des ressources
Depuis quelques mois les tensions sont fortes sur le marché des produits de construction et des pénuries sont apparues pour de nombreux matériaux. Les matériaux biosourcés sont une réponse fiable à cette problématique. Matières premières renouvelables, abondance de la biomasse, chaînes logistiques courtes et locales ou encore fort développement des capacités de production : la filière dispose de nombreux atouts.
Une ressource renouvelable, recyclable et bas carbone
Bois d’œuvre, isolants en fibres végétales, construction en bottes de paille… Les matériaux biosourcés sont issus de la biomasse végétale ou animale. Cette matière première est renouvelable par nature, et dans le cas de certains matériaux (ouate de cellulose ou coton), elle est issue du recyclage.
La construction d’1m2 de bâtiment neuf émet en moyenne 1,5 tonne équivalent CO2 sur une durée de vie de 50 ans. 60% de ces émissions sont liées à la construction (et particulièrement aux matériaux) et 40% à l’exploitation. Les matériaux de construction biosourcés permettent de réduire le bilan carbone de la construction : leur fabrication réclame de faibles besoins énergétiques. Par ailleurs, issus majoritairement de biomasse végétale, ils captent le CO2 de l’atmosphère et le stockent pendant toute la durée de vie du bâtiment.
Par exemple, 1 M3 de bois de structure représente 1500 kg de CO2 consommés pour 1800 kg stockés (source : FCBA).
Des solutions compétitives
Si elle fut considérée comme un frein au cours des premières années de développement des produits biosourcés, la question de leur compétitivité ne fait plus débat au regard des bénéfices qu’ils offrent et des coûts indirects qu’ils permettent de maîtriser. De nombreux exemples en attestent dès lors que l’on prend en compte le coût global d’une construction : les économies d’énergie générées par le confort d’été, le développement de la préfabrication des solutions biosourcées facilitant leur mise en œuvre, la durabilité des produits…